[vc_row][vc_column width=”1/1″][pt_single_image img_size=”full” image_align=”text-left” links_target=”_self” image=”2684″][pt_single_image image=”299″ img_size=”770*47″ image_align=”text-left” links_target=”_self”][pt_text]Il n’est pas donné à tout le monde de s’approcher des glaciers du Grand Nord, c’est une expédition à rude épreuve.
STUDIOFLY a relevé le défi !
Engagé par Monalisa Productions, Philippe Gourdain a participé à l’aventure pour faire les prises de vues aériennes par drone d’une série de 4 documentaires sur la fonte des glaciers. Cette série de documentaires sera diffusée sur l’une des plus grandes chaines de télévision française. 20 jours d’aventure comprenant : 6 jours de voyage, 14 jours sur la glace dont 10 jours de tournage, et 1 chef de camp, 1 réalisateur, 2 cadreurs, 1 opérateur drone, 8 chercheurs (Glaciologues, spéléologues, etc.) 1 médecin et 1 cuisinier. Le Groenland, une terre inconnue ? Non ! Une terre méconnue ? Sûrement ! Et pour cause, il n’est pas si facile de l’atteindre et encore moins d’y vivre.
Localisation : Le Groënland
[/pt_text][pt_marginblock margin=”40″ measure=”px”][pt_single_image img_size=”full” image_align=”text-left” links_target=”_self” image=”2654″][pt_single_image image=”299″ img_size=”770*47″ image_align=”text-left” links_target=”_self”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/1″][pt_text]Le Groenland est une île danoise de l’Océan Atlantique située au Nord Est de l’Amérique du Nord. 2 166 086 km2, 56 000 habitants, 95 % de glace, -35° au milieu de la calotte (-67° record absolu), 4h de jour l’hiver, 4 h de nuit l’été. PARTONS À L’AVENTURE ! Après deux jours de voyage, après avoir emprunté un train et trois avions, nous voilà arrivés à Ilulissat, petite ville de 4500 habitants avec 15 kms de route. C’est là que nous passerons la nuit, avant de reprendre un bateau vers les glaciers. C’est notre dernier contact avec la civilisation. Je fais un petit tour de la ville, à l’affût de nouveautés, curieux de la manière dont la vie s’est adaptée aux conditions extrêmes du climat. Des plaques de tôles protègent la coque en bois des bateaux qui naviguent entre les glaces. D’ailleurs les petits bateaux sont souvent bloqués dans le port d’Ilulisat. Les maisons, de couleurs vives et attrayantes, semblent regarder vers l’infini. Mais, très vite il nous faut repartir pour sept heures de bateau avec près de deux tonnes de matériel. Direction port Victor (Paul Emile Victor, Explorateur Français dans les années 50), là plus aucune communication. Nous naviguons à vue, pour atteindre le glacier d’Eqip Sermia.
Installation du camp de base
[/pt_text][pt_marginblock margin=”40″ measure=”px”][pt_single_image img_size=”full” image_align=”text-left” links_target=”_self” image=”2656″][pt_single_image image=”299″ img_size=”770*47″ image_align=”text-left” links_target=”_self”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/1″][pt_text]C’est face à ce glacier que nous installons notre camp pour sept jours. Il avance de trois à huit mètres par jour dans un bruit de tonnerre impressionnant. On nous apprend que le dernier gros décrochement a eu lieux deux mois auparavant, et a engendré une vague de treize mètres de haut. Nous devons donc être particulièrement vigilants pendant le déchargement du matériel qui prend des heures, car nous déchargeons tout à la force des bras. Il est indispensable d’éloigner le matériel du bord le plus rapidement possible, mais il y en a près deux tonnes et nous ne sommes que quinze… Notre camp se compose de quelques tentes (nous sommes deux par tente), d’un igloo et d’une étendue de glace à perte de vue. Une vie simple commence : pas de douches, pas de toilettes, le rationnement alimentaire et surtout le froid, qui s’infiltre et ne nous quitte plus jusqu’à la fin du voyage. Les journées de tournage sont intenses, les points de vue filmés par drone sont à couper le souffle. Des paysages comme on ne les imagine pas, des couchers de soleil qui durent des heures, des lumières spectaculaires. Un monde à part. Pas un moment de solitude car il ne faut pas s’éloigner du camp au risque de tomber dans une crevasse. Le périmètre autorisé est de 100 m autour du camp. Et pourtant, une sensation d’extrême solitude, la communication avec l’extérieur ne se fait que par de rares coups de téléphone satellite. Et une prise de conscience de l’échelle de l’homme par rapport à la terre et à son fonctionnement. Car le tournage n’est pas le seul enjeu de cette aventure, les scientifiques sont venus pour faire avancer leurs recherches. Et bien que le réalisateur les sollicite régulièrement à l’image, c’est leur travail qui mène l’expédition.
Changement de zone de tournage aérien
[/pt_text][pt_marginblock margin=”40″ measure=”px”][pt_single_image img_size=”full” image_align=”text-left” links_target=”_self” image=”2664″][pt_single_image image=”299″ img_size=”770*47″ image_align=”text-left” links_target=”_self”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/1″][pt_text]Après sept jours, nous devons changer de champ pour encore sept jours de vie sur la glace, il nous faut six heures de marche pour arriver à notre camp de base n° 2 sur un inlandsis. Vous vous demandez peut-être pourquoi sur quatorze jours de vie sur la glace nous ne pouvons compter que dix jours de tournage ? D’abord, parce qu’ à chaque établissement de camp, il faut compter une journée d’installation. Nous avons par exemple pris six heures à quatre pour construire l’igloo. Igloo où l’on a trouvé refuge lorsqu’une tempête a soulevé notre tente en pleine nuit. Puis, il y a les variations météorologiques qui paralysent parfois le tournage, et sur la calotte glacière ce n’est pas uniquement le drone qui se voit immobilisé. Mais malgré ces conditions extrêmes, nous sommes parvenus à remplir les objectifs du réalisateur. Car ce tournage n’est que le premier d’une série de quatre un par documentaire de 52 min. Le prochain ? Direction le Mont Blanc ! Avec toujours plus d’images de drone.
Retour héliporté
[/pt_text][pt_marginblock margin=”40″ measure=”px”][pt_single_image img_size=”full” image_align=”text-left” links_target=”_self” image=”2666″][pt_single_image image=”299″ img_size=”770*47″ image_align=”text-left” links_target=”_self”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/1″][pt_text]Lorsque, après quatorze jours sur la glace, l’hélicoptère est arrivé pour nous chercher, il nous est apparu comme le sauveur. À cause des conditions météo, nous ne savions pas quand il aurait la possibilité de voler, et les délais se comptaient en jours. Le rationnement avait été prévu pour ce type de circonstance, mais, ni nos corps ni nos esprits n’étaient prêts à voir cette vie se prolonger plusieurs jours de plus. Quand enfin l’hélicoptère est arrivé, nous avons dû diviser en deux l’équipe du retour. Le retour à Ilulisat fut spectaculaire, il semble que le filtre polarisant y a mis de sien pour tenter de traduire l’émotion du retour à une vie « normale ». Bien entendu, le retour vers Lyon pour retrouver le camp de base de STUDIOFLY, a requis trois avions et un trajet en voiture, mais il fallait bien ça pour se réadapter à l’échelle de notre vie quotidienne.
Cette aventure promet des images, vidéos aériennes et prises de vues spectaculaires.
Un sujet, la fonte des glaciers, qui fait réfléchir et qu’il est temps de questionner avec le plus large public possible. Nos drones prouvent une fois de plus qu’ils sont à toute épreuve !
Diaporama :
[/pt_text][pt_marginblock margin=”40″ measure=”px”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/1″][pt_thumbnails_gallery pt_vc_dummy_textfield=”pt_thumbs_gallery_dummy” images=”2670,2671,2672,2674,2675,2676,2677,2678,2679,2680,2681,2682,2683,2684,2685,2686,2687,2688,2689,2690″ rows=”4″ onclick=”magnificPopup”][/vc_column][/vc_row]